Bonjour à tou(te)s, amis de passage ou réguliers, amateurs ou passionnés d’histoire ou simplement curieux, je vous retrouve après bientôt un an de silence.
Puisqu’on est en début d’année, je vous en souhaite une meilleure que la précédente, ça ne devrait pas être trop difficile, avec tout le bonheur possible au quotidien et l’avancée des projets qui vous tiennent à cœur.
En janvier dernier, j’avais tout de même franchi une étape importante, construire une vision pour ce blog, rassemblé mes idées pour raconter mes premières histoires et construire cet outil de communication et d’échange matérialisé ici.
Création du blog
Créer un blog qui ait un minimum d’allure est un défi gigantesque, je ne le savais pas avant, encouragé par mon fils ainé, chercheur à l’INRAE, pour qui cet exercice semblait relever d’une pure formalité.
C’est ainsi que j’ai voulu m’approprier WordPress, un des outils standards pour construire un site Internet ou un blog, incité en cela par mon hébergeur français d’Internet qui m’offrait cet accès gratuitement.
L’informatique ne m’a jamais vraiment rebuté, mais là, c’est un autre monde, un autre langage avec les permaliens, SEO, méga-menus, widgets et j’en passe. L’apprentissage a été aidé, facilité serait un bien grand mot, par de multiples tutoriels qui m’ont permis d’en comprendre suffisamment pour choisir un « thème », c’est-à-dire la « couche » superposée à WordPress. Il en existe des milliers, gratuits ou payants, pour donner un cadre et des outils de mise en forme du contenu.
Une des premières difficultés auxquelles j’ai été confronté a été le choix des couleurs et des caractères. Assez rapidement j’ai compris que ma mémoire était trop courte pour m’y retrouver tant dans les menus que dans les codes-couleurs. J’ai donc mémorisé dans un tableau Excel l’ensemble des menus, sous-menus et sous-sous-menus avec les choix retenus. Cela m’a permis d’apporter de la cohérence et surtout de faire facilement les corrections qui se sont imposées.
Consolidation du projet et pérennisation du blog
Je me doutais un peu de l’ampleur du défi d’intéresser le public à l’histoire. Très vite j’en ai eu confirmation devant un succès cantonné à l’estime. Cela m’a quelque peu refroidi, aussi un temps de pause m’a paru nécessaire avant de m’attaquer à ce challenge de communication. Je voulais également m’assurer que mon ambition et mes choix résisteraient au temps.
Depuis mon retour en pays de Jarez en 2010 mon réseau d’historiens et de passionnés du patrimoine s’est étoffé, toutefois il m’est apparu rapidement que je devais trouver des relais de communication efficaces pour toucher un public plus large.
Mais auparavant il me fallait être sûr de mon blog sur le plan technique. Aussi je me suis rapproché d’un développeur web, Patrice Barros à Rive de Gier, qui lui a donné une solidité professionnelle. Le site fonctionne plus rapidement avec un système de sauvegarde et il est portable sur smartphone. Le lecteur peut donner son avis à tout moment et se tenir informé des nouvelles publications. L’espace de dialogue que j’ai voulu créer avec ce blog est ainsi renforcé. Une galerie de photos fait son apparition pour illustrer l’intérêt de notre territoire.
Enfin je me suis entourée d’une professionnelle de la communication, Muriel Condamin, pour adopter dès le départ la bonne stratégie de communication avec l’appui des réseaux sociaux.
Les sujets de publications
Le parcours historique entrepris avec les premiers articles va se poursuivre vers les éléments de contexte contribuant à expliquer cette histoire locale avec laquelle nous avons été construits.
Ce voyage reste soumis au hasard des lectures et des rencontres, aussi je ne peux pas le planifier à l’avance en totalité ni dans son détail. Ce qui suit est donc donné à titre indicatif.
La géographie du Jarez se présente comme un « berceau » calé entre les Monts du Lyonnais et ceux du Pilat. Il a été creusé par le Gier après que des dépôts sédimentaires aient enfoui ce charbon dans l’axe de sa rive gauche de Saint-Étienne à Givors. Je vais tenter de m’attacher à comprendre en quoi cette combe a engendré l’unité de ce territoire du Jarez et aussi son destin.
L’exploration de ce monde gallo-romain qui a fait naitre l’Aqueduc du Gier me parait une étape incontournable tant il a pu marquer les esprits et laisser des traces jusqu’à aujourd’hui. Ensuite un survol du moyen âge jusqu’à la révolution industrielle, assez bien décrit par d’autres historiens, donnera quelques points de repère sur les nombreuses influences qui ont traversé cette zone de tous temps frontalière.
Je m’attarderai aussi sur le charbon présent sur toute la longueur du Jarez et dans le même axe que le Gier. Il a permis l’essor industriel de la vallée et la prospérité agricole de ses coteaux. J’évoquerai également l’épopée du canal de Givors à Rive de Gier qui avait l’ambition de relier les fleuves Rhône et Loire et de créer ainsi un chemin vers l’Atlantique.
Enfin, je m’attacherai à faire connaitre des historiens locaux et passionnés de patrimoine contemporains et leurs travaux.
Me sentant mieux armé désormais je vais m’efforcer de publier régulièrement, sans doute un peu plus souvent pendant et autour la saison hivernale, considérant que pendant la belle saison chacun a moins de temps à consacrer à la lecture. J’espère que ce travail portera ses fruits et permettra d’interroger ensemble cette histoire locale et ainsi mieux comprendre en quoi elle nous a façonné(e)s.
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Bravo Paul !
Beau boulot et chouette intro qui donne envie de te suivre.